La cité des Alyzés accueille le festival gnaoua
Plantée comme un rocher sur la bordure de l’Atlantique, une cité au passé tumultueux s’ouvre de plus en plus au tourisme, entourée d’une aura belle et mystérieuse, sereine et lumineuse, qui attire les artistes et les voyageurs. Cette belle médina est marocaine, elle a pour nom Essaouira, elle fut Mogador au temps de l’occupation portugaise après avoir été baptisée El Mogdul par le sultan qui l’avait conquise.
Essaouira, le métissage artistique providentiel
Tout au long de son histoire, Essaouira fut la plaque tournante des commerces les plus divers, or, argent, épices, esclaves. Port de commerce très actif, le brassage culturel s’est installé dans la cité tout naturellement. Essaouira est devenue par le fait de l’esclavage la plus africaine des villes marocaines. De ces lointaines racines, la population a fait surgir toute la créativité, tant au niveau de la peinture que de la musique. Un style musical s’impose aujourd’hui, stimulé par le festival de musique gnaoua dont la réputation internationale ne fait que grandir. La musique gnaoua rythme la ville tout au long de l’année, dans les cafés, dans les rues où des petits groupes se produisent, dans les boutiques où les musiciens s’entraînent, darbouka sur les genoux. Les touristes en oublient le farniente en maillot de bain sexy sur la belle et grande plage qui fait face aux îles purpuraires, productrice du murex dont était extraite la pourpre romaine des vêtements.
Les remparts de Mogador
La beauté graphique de la ville est soulignée par de splendides remparts (qui ont d’ailleurs servi de décors pour une des scènes de la série américaine “Games of thrones). Après la séance bronzage en bikini brésilien sur la plage (Essaouira est tolérante), une séance de beach surf, ou une promenade en dromadaire, les touristes viennent ici s’émerveiller de la lumière exceptionnelle qui baigne la médina offerte au vent et à l’océan. Destination charme du Maroc, Essaouira est devenue la perle des séjours découverte. On y vient, on y revient, parfois on ne la quitte plus.
