L’appel de Santiago du Chili
Dans l’esprit de tout un chacun, la capitale latino-américaine constitue tout au plus une étape supplémentaire en direction de la Cordillère ou de la Patagonie. Cependant, il n’en demeure pas moins que cette impressionnante agglomération mérite largement que l’on s’y attarde un tant soit peu. Tout d’abord il faut savoir que Santiago du Chili concentre un bon tiers de la population chilienne, soit 6 000 000 d’âmes.
Une capitale aux multiples facettes
Santiago du Chili s’étend le long de la rivière Rio Mapocho, un affluent du fleuve Maipo avec en toile de fond la grande cordillère et ses neiges éternelles. Fondée à la faveur de la première partie du 16e siècle, cette énorme ville possède de nombreux visages, de quoi favoriser des vacances qui sortent de l’ordinaire.
Centro, une étape incontournable
Le shopping dans les boutiques chic bat son plein au même titre que la visite des musées du Centro. Les rues à l’architecture néoclassique semblent tout droit conduire au musée chilien d’art précolombien, lequel est truffé de chefs-d’œuvre (totems, tissages, poteries…). Une large part de la gent masculine apprécie la dégustation d’un véritable expresso dans un des « Cafés con Piernas« , des bars avec des serveuses en mini-jupe, et ce depuis les années 70.
Quant à Bellavista et Lastiarra, il va sans dire que c’est plutôt leur aspect festif qui marque davantage les esprits.
Bellavista, la bien nommée…
Bellavista est un quartier qui se situé sur la rive droite du Rio Mapocho. Sa réputation a tôt fait d’attirer moult papillons de nuit, autrement dit une clientèle de touristes noctambules.
De jour, il est possible d’y admirer l’expression du « street art » (art de rue) et avant tout de visiter la demeure de Pablo Neruda, à savoir la Chascona. D’aucuns préfèrent emprunter le funiculaire pour parcourir les 320 mètres fortement dénivelés conduisant directement au sommet du Cerro, lequel offre une vue panoramique de toute beauté sur la ville.
Sitôt la pénombre installée, les tables et comptoirs de Bellavista se remplissent et l’alcool coule en abondance. Certains débits de boisson sont uniquement réservés aux étudiants, c’est-à-dire à une clientèle pour le moins aisée.
Lastarria : le quartier des artistes
Quartier à la fois bohème et branché, Lastarria n’est pas sans rappeler Marrakech. Ce n’est sûrement pas un hasard si les intellectuels et les artistes qui jadis furent pourchassés par la dictature de Pinochet se sont retrouvés à Lastarria. Il est de bon ton de visiter le musée des arts visuels et de se dégourdir les jambes à deux pas dans le parc floral.