Deux temples, deux histoires…
Partir au Japon, c’est se préparer à une multitude de découvertes culturelles. A Kyoto, ancienne capitale impériale du Japon, on compte de nombreux monuments, châteaux, temples, sanctuaires, mais aussi, des festivals, des quartiers mythiques et tout ce qu’il faut pour remplir vos journées (et vos soirées !) de tourisme. Les temples peuvent parfois se ressembler, mais il en est tout autre. Chacun se démarque par son histoire et ses caractéristiques de beauté spécifiques. Dans cet article, découvrez deux temples exceptionnels, le Temple du Pavillon d’or et le Temple du Pavillon d’argent.
Le Temple du Pavillon d’or ou Kinkaku-ji
Situé au Nord-ouest de Kyoto, le Kinkaku-ji est l’un des temples les plus visités de la région, étant notamment inscrit au patrimoine mondial de L’Unesco depuis deux décennies. S’il est appelé ainsi, c’est parce que le Pavillon d’or est littéralement recouvert d’or. Il s’agit de feuilles d’or dont la mise en place démontre l’éternel savoir-faire des artisans japonais. Sa spécificité réside également dans les trois styles architecturaux retrouvés harmonieusement sur le bâtiment principal. Érigé pour la première fois en 1224, le Kinkaku-ji a beaucoup à raconter, témoin et victime de plusieurs guerres et plusieurs fois ravagé par le feu, renaissant toujours de ses cendres, tel le phénix que l’on retrouve au sommet de son toit.
Vous pouvez vous rendre au Kinkaku-ji par bus, puis quelques minutes de marche. Il est possible de visiter le site de 9h à 17h, sachant que la visite de l’ensemble des lieux dure environ une heure.
Le Temple du Pavillon d’argent ou Ginkaku-ji
Situé au Nord-est de Kyoto, le Ginkaku-ji, lui, n’est pas recouvert de feuilles d’argent, même si c’était le projet original. Il a été érigé en 1482 pour rivaliser avec le Kinkaku-ji. D’ailleurs, son initiateur n’est autre que le petit fils de l’initiateur du Temple du Pavillon d’or. Mais le Temple du Pavillon d’argent a connu moins de périples et est principalement devenu un lieu de retraite, puis un temple bouddhiste du courant Rinzai. S’il n’est pas aussi connu et reluisant que son « rival », il n’en est pas moins intéressant. Sur place, les visiteurs sont généralement séduits par la simplicité du temple, à l’état brut, puisqu’il n’est pas non plus peint. Une simplicité que l’on retrouve dans les valeurs japonaises, si l’on ne se réfère qu’aux kokeshi, ces poupées traditionnelles dont la beauté se manifeste par la simplicité. De plus, le jardin qui entre le Temple du Pavillon d’argent est exceptionnel avec « la mer de sable d’argent », un jardin sec où le Mont Fuji est représenté. Extrêmement boisé, le lieu est très calme et apaisant, à l’image de la philosophie Zen de l’ancien maître des lieux.
Vous pouvez vous rendre au Ginkaku-ji par bus, puis quelques minutes de marche. Il est possible de visiter le site de 8h30 à 17h (de 9h à 16h30 de décembre à février).
Niriana de Kyototradition